À la suite de la Journée Internationale du Droit des Femmes, le nom de la célèbre avocate et militante féministe a été donné à la grande salle du Centre des Congrès « Champs-Élysées ».
L’inauguration de la salle Gisèle Halimi a eu lieu le vendredi 10 mars à 16 heures, en présence de son fils Jean-Yves Halimi et du Préfet de l’Indre, Stéphane Bredin.
Dans son discours, André Laignel a rappelé les nombreux combats qui ont jalonné le parcours de Gisèle Halimi saluant une femme définie par « l’audace, le talent et le courage ».
Dans son discours, Jean-Yves Halimi, revendiquant le rôle de « passeur », a rappelé que dans son livre posthume, sa mère faisait le constat « qu’au sein même de l’Europe, les droits fondamentaux, qu’elle avait contribué à gagner étaient aujourd’hui menacés ». Et elle invitait les femmes, et particulièrement les jeunes femmes à « se réveiller ».
Gisèle Halimi (1927-2020) a été la seule avocate signataire du manifeste des 343 en 1971, figure du féminisme en France, militante pour le droit à l’avortement, Gisèle Halimi s’est également illustrée dans le combat pour la décolonisation, notamment en défendant des militants de l’indépendance de l’Algérie.
Fondatrice du mouvement Choisir la cause des femmes, elle a également occupé des fonctions à l’UNESCO et a été une des fondatrices du mouvement ATTAC. Gisèle Halimi a été député au côté d’André Laignel en 1981.
Actions de sensibilisation
Pendant deux jours, les 9 et 10 mars, le Centre de Congrès a accueilli des centaines de collégiens et de lycéens qui ont participé à des ateliers de sensibilisation sur l’égalité femmes-hommes.
Le maire d’Issoudun avait annoncé son choix de donner le nom de Gisèle Halimi à la grande salle du Centre de Congrès dès le mois de juin 2022.