Cinq secteurs prioritaires préservés. Tous les autres secteurs devront faire des efforts. Des fermetures provisoires programmées.
Vendredi 10 février, André Laignel, maire d’Issoudun et président de la CCPI a annoncé une série de mesures d’économie pour ajuster les budgets à une situation de crise inédite.
Les collectivités locales sont durement impactées par l’inflation, en premier lieu par l’explosion des coûts énergétiques (+ 420%, voir le Pays d’Issoudun de février).
Cette situation, aujourd’hui, l’État fait le choix de l’ignorer :
- en refusant les tarifs règlementés de l’énergie pour les collectivités.
- en refusant d’indexer les dotations de fonctionnement sur l’inflation.
Cinq secteurs prioritaires préservés
- la solidarité à travers l’action du Centre Municipal d’Action Sociale
- l’école (y compris la restauration scolaire)
- le logement, avec la poursuite des opérations lancées
- le développement économique avec l’extension de la zone industrielle et la construction du Village d’Entreprises 3
- la vie associative avec le maintien des subventions aux associations
Tous les autres secteurs doivent participer à l’effort
Une première série de mesures est annoncée :
- fermeture anticipée et provisoire de la piscine à partir du lundi 13 février 2023 avant travaux. Le bowling et le squash restent ouverts au public. L’objectif étant de rouvrir la piscine pour l’été 2024.
- anticipation de la fermeture de la patinoire au lundi 6 mars 2023 avec réouverture programmée à l’automne
- suppression des deux feux d’artifice (Fêtes de la Tour Blanche et 13 juillet)
- baisse du nombre de spectacles de la programmation culturelle à partir de l’automne prochain
- réduction du nombre de spectacles des Mardis de l’Été.
- réduction du nombre d’exposition au musée de l’Hospice Saint-Roch.
Ces mesures d’économie s’accompagnent d’une baisse conséquente des investissements de l’ordre de 40%. Elles seront complétées si nécessaires par des recettes fiscales ou tarifaires supplémentaires.